Les bonnes pratiques AML/CFT pour les banques en Polynésie française
La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est une priorité absolue pour les institutions financières en Polynésie française. Dans ce contexte, il est essentiel que les banques connaissent et appliquent les meilleures pratiques AML/CFT pour prévenir ces menaces.
Qui est responsable de la mise en œuvre des mesures AML/CFT dans votre institution ?
Selon nos sondages, le gouverneur (21%), le vice-gouverneur (29%) ou le directeur général (32%) sont responsables de l’implementation des mesures AML/CFT. Les institutions financières polynésiennes soumises aux obligations AML/CFT incluent les banques commerciales, les sociétés d’investissement, les banques publiques, les compagnies d’assurance et les institutions de paiement.
Évaluation des risques AML/CFT
Les autorités polynésiennes prennent en compte plusieurs éléments pour évaluer les risques AML/CFT, tels que :
- La provenance ou le destin des fonds
- Les caractéristiques des clients
- La nature des produits et services offerts
- Les canaux de distribution et les conditions des transactions
Outils pour détecter automatiquement les opérations atypiques
Les banques polynésiennes utilisent-elles des outils pour détecter automatiquement les opérations atypiques ? Selon nos résultats, 97% des institutions financières utilisent ces outils. De plus, l’automatisation est également mise en œuvre pour détecter le comportement frauduleux.
Application des éléments AML/CFT
Les autorités polynésiennes considèrent-elles que les banques commerciales de leur pays appliquent satisfaisamment les éléments AML/CFT suivants ? Les résultats indiquent que 86% des institutions financières sont d’accord avec cette assertion.
Cartographie des risques
L’authority a-t-elle établi une cartographie des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme dans le secteur bancaire ? Selon les résultats, 15% des autorités polynésiennes ont mis en place cette cartographie.
Évaluation individuelle des pratiques AML/CFT
Les pratiques AML/CFT individuelles des banques sont-elles évaluées par une note de risque unique ? Les résultats indiquent que 82% des institutions financières donnent une note de risque individualisé à chaque banque supervisée.
En résumé, la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est une priorité pour les institutions financières en Polynésie française. Les bonnes pratiques AML/CFT sont essentielles pour prévenir ces menaces et les autorités polynésiennes doivent évaluer régulièrement les risques et les pratiques individuelles des banques.